édition 2024 - 2025 La Turballe - Marseille - Madère - Martinique

La vie en bleu !

Le coude à la portière, 10 à 15 nœuds d’alizés dans les voiles, ça file tranquille sur l’autoroute des Antilles pour les concurrents de la Transquadra Madère Martinique ! La mer est un peu cabossée et la brise pas très établie encore, mais globalement la vie est bleue et belle pour les quadrasailors qui entament leur 3e jour de course. « Un temps de rêve », résume Arnaud Bracq (Diablo).

Madère est à 300 milles dans leur sillage, le rythme des quarts s’installe, le rituel cartographie – météo aussi : leur sea-trip est bel et bien lancé !

 

Ça glisse à 7 – 8 nœuds pour les plus rapides en ce lundi matin au soleil pour les concurrents de la Transquadra Madère Martinique. Les grands surfs ne semblent pas encore au rendez-vous, les concurrents parlent d’une mer croisée : elle devrait se ranger au fil des milles vers les Antilles, loin des passages dépressionnaires…

 

150 milles d’écart nord/sud

La flotte est déjà bien étalée avec 150 milles entre les Britanniques Stephen Thomas et Chris Morton (Azora), au plus près de l’orthodromie, en bordure de dorsale, dans moins de 10 nœuds de vent, et les plus sudistes des sudistes les duos rochelais Loeiz Cadiou/Stéphane Bodin (Transformation Catalysts) et Eric Guigné/Tangi Caron (OSE) qui plongent chercher un alizé plus soutenu, quittent à rallonger leur route.

 

Ça joue au centre aussi

Le gros de la flotte est sur une route sud-médiane, à l’instar d’Alex Ozon, déjà 42 milles devant le peloton !

Le duo Emeric de Vigan/Bernard Mallaret (Nabla 2) opte pour la même stratégie médiane, juste en dessous d’eux les suédois Sigurd Boasson/Rune Wiborg (Mina) et Bastien Guelton/vincent Lejeau (Jib)… à suivre

 

Bref, les choix ont été faits, les concurrents ont placé leurs pions en ce début de transat, rendez-vous dans quelques jours pour commencer à tirer des bilans.

 

Débuts chaotiques

Le début de course n’a cependant pas été simple pour tout le monde, avec notamment des soucis d’aérien pour Olivier Hausheer (Miramar 4), un spi déchiré (puis réparé) pour Pierre-Yves Fouché et Luc de Camas (Moïse), un black-out électrique pour Krys Balaya (Whatelse) qui semble résolu. Tous ont pu reprendre leur course.