édition 2024 - 2025 La Turballe - Marseille - Madère - Martinique

J – 4 : envies et émotions montent, doucement…

Petites pluies intermittentes aujourd’hui sur Funchal, pas de quoi perturber les préparatifs des quadrasailors qui poursuivent tranquillement leur chemin vers leur transat…

États d’esprits à moins de quatre jours du coup d’envoi de la 2e étape de la Transquadra Madère Martinique : émotions, envies, objectifs… Extraits

 

C’est impressionnant

Erwann Ludot et Brice Villon (Sun Fast 3200 Belle Etoile)

« C’est notre première transat, notre première en course, notre première Transquadra !

Il nous reste 4 jours… on n’a pas trop le temps de cogiter, ce qui n’est pas plus mal !

C’est impressionnant. C’est quand même une transat.

En fait, ce qui domine, c’est l’envie d’y aller ! »

 « J’ai hâte d’arriver pour découvrir ce que c’est que cette sensation d’avoir traversé l’Atlantique, d’être arrivé à l’autre bout sans avoir vu personne pendant 15 jours, sans avoir vu la terre pendant 15 jours…

 

Le plaisir de revivre cette aventure

Claude Dabir co-skipper de Bertrand Bore (JPK 960 Makossa)

« C’est ma deuxième Transquadra. La première, c’était en solo, lors de la dernière édition. Quand j’ai su qu’il y avait des skippers qui cherchaient des équipiers, j’ai commencé à cogiter… et c’est comme ça que je me suis marié avec Bertrand ! Un joli hasard !

Ce sera ma 3e traversée, on est bien loin de la routine : il y a le « peps » de la course !

Le sentiment qui prédomine à 3 – 4 jours du départ : c’est le plaisir d’être là, le plaisir de revivre cette aventure… et un peu de stress forcément, ça fait partie du jeu ! »

 

C’est génial !

Dominique Sarrazin et David Picamoles (Sun Fast 3200 Vega)

David Picamoles : « Ce sera ma première Transquadra, ma première transat, ma première en course ! C’est génial »

L’objectif est de se faire plaisir, de faire marcher le bateau le mieux possible, de rien casser de ne rien se casser on est modestes dans nos objectifs

Je suis un pur méditerranéen je n’ai navigué qu’en Méditerranée c’est la première fois que je vais sortir de ma grande bleue : ça va être que du bonheur !

Dominique Sarrazin : « C’est une belle émotion !... C’est ma 2e transat, la première je l’ai faite dans l’autre sens. Et je ramènerai le bateau après la course : je pars donc pour 4 mois et demi en tout. »

 

Cette transat a une saveur très particulière

Philippe Troger co-skipper de Marc Jouany (JPK 1030 Turn Left)

« Je souffre de sclérose en plaques, j’ai moins de résistance, je fatigue vite. Nous allons adapter les quarts : en fait Marc va faire du solo et demi ! C’est un véritable engagement de sa part.

J’ai fait la Transat Québec Saint Malo avec Eric Nigon et une transat retour sur son IMOCA à l’issue de la Transat Jacques Vabre 2019, mais là c’est différent… cette transat a une saveur très particulière. Je suis extrêmement content de relever ce challenge.

A l’occasion de la Transquadra, nous avons mis en place des collectes de fonds pour la recherche sur cette maladie. »