Concentration
Quel bonheur de profiter de la douceur madérienne au cœur de l’hiver ! Soleil, petite brise, 19°C, le calme… Mais les concurrents de la Transquadra Madère Martinique ne sont clairement pas là pour flâner. A peine arrivés à Madère, ils foncent au chantier retrouver leur cher bateau. Nettoyage, bricolage, mise à l’eau : tout s’enchaine assez vite. Une fois au ponton, l’envie de se dégourdir les safrans titille forcément, alors les plus avancés s’autorise une petite sortie, mais les esprits restent concentrés sur un seul et même objectif : s’attaquer à l’océan Atlantique !
Penser, dormir, préparer Transquadra
« Mes priorités sur ces 3 derniers jours ? C’est l’avitaillement et je me mets à fond dans la météo à partir de ce soir. Et bien dormir pour être en forme pour le départ. » Le ton est donné par Arnaud Bracq (Diablo).
« Le programme d’ici le départ ? Faire les courses, bien se reposer et caler une petite sortie en mer pour se reprendre nos marques », confirment Sébastien Saulnier et Stephan Jaillet (Moshimoshi)
La course occupe bel et bien toute l’énergie et l’emploi du temps de concurrents de la Transquadra Madère Martinique. Et c’est bien normal.
Petites appréhensions et immenses plaisirs à venir
« 2500 milles. C’est le gros morceau ! Traverser l’Atlantique, ce n’est pas rien, pour une première ça génère un peu de stress, c’est long…», rappelle Pierre-Yves Fouché (Moïse)
« L’objectif est d’arriver à profiter pleinement de ce moment exceptionnel, d’être au cœur de l’immensité de l’océan. Ce sont des occasions tellement rares… L’idée est de bien faire marcher le bateau, mais sans être stressés par les autres, faire au mieux sans regarder le classement en permanence », sourit le duo de Moshimoshi. Comme ils ont raison.
C’est encore trop tôt, mais…
Et puis il quand même avouer qu’il y a une belle nouvelle qui plane au-dessus du ponton de la Transquadra Madère Martinique. Même s’il est encore un peu tôt pour en être sûr, mais il semblerait bien que les alizés soient au rendez-vous de ce début de transat. Et ça, c’est le plus beau cadeau qu’Éole pouvait offrir aux coureurs.
Pierre-Yves Fouché : « à priori, la première semaine de course, c’est 15 nœuds au portant : les conditions idéales ! C’est vraiment top d’avoir une semaine pour se remettre dans le bain après 6 mois sans naviguer. »
Il est ou le bonheur ?
Nous reparlerons météo bien sûr en temps utile, mais ce genre d’information permet d’avancer avec une certaine sérénité légère dans ses préparatifs de transatlantique. Alors, ajoutez à cela la qualité de vie à Funchal en plein hiver : ne cherchez plus, le bonheur, il est là !