édition 2024 - 2025 La Turballe - Marseille - Madère - Martinique

Comme un départ de Tourduf

Patrick Morvan, en duo avec Guillaume Pinta, sur le Django D8S Team BFR Marée Haute

Talentueux coureur au large dans les années 80 et ostréiculteur à la retraite à Riec-sur-Belon, Patrick Morvan et son complice Guillaume Pinta portent un regard plein de malice sur la transat qui se profile devant leur étrave.

 

L’occasion était trop belle !

« Je n’ai pas fait de voile depuis la première étape : je viens de faire un petit tour, ça fait du bien de naviguer !

Quand Guillaume est venu s’installer près de chez nous, on a commencé à naviguer ensemble et à penser à la Transquadra. J’avais appelé Mico il y a quelques temps parce que je projetais de la faire mais le bateau auquel je pensais était trop bas de franc bord, il ne rentrait pas dans les critères de la Transquadra…  

Alors, quand le chantier Marée Haute nous a proposé de nous prêter un bateau, on a hésité un jour ou deux et puis on s’est dit que l’occasion était trop belle ! »

 

A la pêche au thon

« On se connait depuis 5 ans, on a navigué un peu, on a fait des petites régates, on est allé à la pêche au thon… D’ailleurs si l’occasion se présente on mettra la ligne à l’eau. Il faut que le bateau aille entre 5 et 6 nœuds pour que ça puisse mordre… Mais si jamais il y a des concurrents pas loin que l’on pourrait gratter, on ne mettra pas la ligne.

Mais imaginez qu’on démâte ? Comment on fait pour se nourrir si on n’a pas de ligne ? »

 

C’est là qu’on va commencer à s’amuser 

« Le petit temps ne va pas nous aider. Mais comme nous sommes moins rapides que les autres (le Django D8S est le plus petit bateau de la flotte, il fait 8 m de long), nous pourrons observer les vitesses de ceux qui seront devant nous et analyser ce qui se passe en fonction des routes choisies.

C’est là qu’on va commencer à s’amuser : nous n’irons bien sûr pas là où ils sont. Nous mettrons en place une tactique différente, adaptée à notre bateau. On a tout à gagner de les avoir devant ! »

 

« Ce sera ma 23e ou 25e transat. C’est comme si je prenais un départ du Tour du Finistère : on se prépare et quand le bateau est prêt, on prend le départ et on s’en va ! »